Contexte

Le 09 juin, se tenait la 3ème réunion portant sur l’accord Qualité de Vie et Conditions de Travail.

L’ouverture d’une négociation tardive et la présence de rapports d’expertise avaient permis, au préalable, de partager et donc bien identifier avec la Direction le facteur principal de stress sur lequel nous devions concentrer nos actions : la charge de travail.

Le contexte semblait donc plutôt favorable mais s’agissant d’un sujet d’importance pour la CFTC SG, c’est la détermination qui prédominait.

Tout semblait donc bien parti mais …

­­Dès les premières séances nous avons ainsi apporté « notre goutte d’eau » en proposant la méthode développée par l’ANACT (agence pour l’amélioration des conditions de travail). Elle permet de définir, d’analyser puis de réguler la charge de travail.
Une aubaine, diriez-vous ?
Et bien c’était sans compter la volte-face de notre Direction qui contre tout attente, “fait son marché” et suggère de ne prendre qu’une partie de la démarche sans réellement en argumenter les motifs.
Non-sens pour la CFTC SG !

La Direction a-t-elle une réelle volonté de réguler notre charge de travail ?

Au regard du nombre de suppressions de postes, actuel et à venir, et de la masse des tâches à accomplir qui ne rentre pas dans le temps de travail alloué, nous sommes naturellement en droit de nous interroger.

Pour preuve, la médecine du travail que nous avons invité à s’exprimer, lors de cette réunion de négociation indique : « La charge de travail, c’est le problème de fond. Il ne faut pas mettre tout sur le dos des managers, ils manquent de moyens. La situation ne s’améliore pas. Les réorganisations empirent les choses. ».

Alors Non ! la réalisation des e-learning le week-end ou les horaires extensibles pour tenter de se mettre à jour ne sont pas le fait de salariés mal organisés.
Si la Direction reste sur cette position, cela pourrait laisser supposer que la non évaluation et la non régulation de la charge de travail, font partie intégrante des outils de sa politique RH afin de faire des salariés, la variable d’ajustement (via démission, insuffisance, burn-out…)

­La CFTC SG ne baissera pas les bras

­Nous restons à la table des négociations et nous maintenons notre position, déterminés.
Société Générale dans son rôle d’employeur est tenu par la loi de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés (Art L.4121-1 du Code du travail).  L’évaluation de la charge de travail en fait partie !

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Vous avez des questions, besoin d’un accompagnement ?

Vos représentants CFTC SG locaux sont à votre disposition. Vous pouvez aussi nous écrire directement depuis le site.

 

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