En février dernier les collaborateurs Société Générale de plus de 45 ans ont été sollicités pour répondre à une enquête inter-entreprises, portant sur la perception et les attentes des collaborateurs lors de leur seconde partie de carrière. Cette enquête, conduite par le cabinet externe Alternego, a recueilli plus de 10 000 réponses, toutes entreprises et secteurs d’activité confondus.
Le questionnaire se composait de cinq questions dont chacune se rapportait à une thématique précise :
- La place : ce thème était destiné à mesurer le sentiment d’appartenance et de reconnaissance
- L’engagement : il s’agissait de mesurer l’engagement au travers du sens donné à son travail, de la volonté de transmission et de formation, de l’autonomie ou encore de la perception du soutien social
- L’équité de traitement : l’âge étant un des critères de discrimination marquant dans les entreprises, ce thème avait pour objectif de recueillir leurs opinions sur les stéréotypes, les blagues âgistes ou encore le sentiment d’équité de traitement dans les dispositifs RH en vigueur
- La stabilité de l’image de soi : il s’agissait de relever l’opinion de cette catégorie de salariés sur leurs capacités d’adaptation et d’intégration mais aussi sur leurs compétences cognitives et physiques, dans un monde du travail en constante évolution
- Les attentes : vis à vis des actions existantes ou pas dans l’entreprise sur la gestion des carrières ou encore les dispositifs d’aménagements des conditions de travails (temps de travail et/ou postes).
Et on peut dire que les résultats dépoussièrent les idées reçues…
Les points à retenir de cette enquête :
Les salariés en seconde partie de carrière se déclarent en forme, motivés et engagés
Selon l’étude Alternego, « Seulement 17% déclarent avoir « moins d’énergie qu’avant dans leur travail », 19% disent avoir moins de concentration et 24% considèrent faire de leur travail une priorité moins importante qu’avant. Dans le même temps, 40% déclarent avoir moins de contraintes personnelles. »
Ces résultats tordent ainsi le cou aux stéréotypes qui associent le terme « seniors » aux personnes trop vieilles pour bosser, réfractaires à la nouveauté et manquant d’énergie.